Racka (Sandzak), nouveau Kosovo i Metohija ?

Ciplic a rejeté les affirmations selon lesquelles la région de Sandzak peut devenir un nouveau Kosovo i Metohija

Le ministre des Droits de l’homme et des Minorités, Svetozar Ciplic, a rejeté les affirmations du mufti, Muamer Zukorlic, selon lesquelles, la région de Sandzak ’’pouvait devenir un nouveau Kosovo’’, et, a fait ressortir que de telles déclarations et activités ’’était un travail politique trés dangeureux d’un leader religieux’’. Dans une interview accordée au quotiden de Novi Sad ’’Dnevnik’’, M. Ciplic a qualifié d’insensée la déclaration de Zukorlic, selon laquelle, en raison du comportement du régime, la région de Sandzak pouvait devenir un nouveau Kosovo’’, et, a ajouté qu’après des engagements d’une décennie en vue de stabiliser l’Etat et la communauté politique, ’’quelqu’un apparait à nouveau, qui voudrait miner tout cela’’.

Neutral

Petit rappel

Citation :: Le Sandžak ou Sandjak (Санџак en caractères caractères cyrilliques, Sandžak en caractères latins, Sancak en turc), est une région montagneuse, partagée depuis 1913 entre la Serbie et le Monténégro (et yougoslave de 1918 à 1941 et de 1945 à 1996).

Étymologie

Le nom du Sandžak vient du turc sancak (transcrit « sandjak » en français) qui signifie « drapeau », « bannière », « étendard », et désignait une division administrative de l'Empire ottoman, équivalente à la liwa arabe. C'est le sultan Mourad III (1574-1595) qui décida d'utiliser ce terme pour désigner les divisions administratives au sein de l'Empire Ottoman[1]. En 1906, la Rascie (Raška), qui était le nom serbe de cette région, change de nom car le sultan voulait éliminer le terme de Raška, suite aux visées de la Serbie sur ce territoire. Il désigne alors cette région sous le terme de Sandjak de Novipazar. Aujourd'hui, elle est divisée entre le Monténégro et la Serbie, et les Serbes l'appellent toujours Raška.

Population

52 % de sa population est de confession musulmane, 48 % est chrétienne. Mis à part les Albanais qui résident à proximité du Kosovo, tous ont pour langue maternelle le BCMS jadis appelé serbocroate. Malgré les différences ethniques, les musulmans et les chrétiens y vivent en paix, bien qu'en octobre 1991, avant la guerre de Bosnie, des politiciens locaux aient organisé un "référendum" où auraient participé 70 % des inscrits, dont 98 % votèrent pour une autonomie du Sandžak, au risque de déclencher une guerre civile de plus.

De nombreuses personnalités du Sandžak sont devenues des figures emblématiques dans la république voisine de Bosnie-Herzégovine, comme par exemple Ejup Ganić (ancien vice-président) ou le général Sefer Halilović.

Selon un recensement de la population en Serbie-et-Monténégro en 2002 et 2003, 426 044 personnes vivent dans la région du Sandžak de Novi Pazar. Environ 60% du Sandžak et de ses habitants vivent en Serbie, 40% au Monténégro. Dans la partie serbe, la population se monte à 235 567 habitants alors que dans la partie monténégrine vivent 190 477 personnes.

» Kosovo i Metohija : Trafic d'organes
» Kosovo i Metohija : Guerre de religions, de territoire, ...?