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 une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant

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srpski
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MessageSujet: une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant   une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant Icon_minitimeLun 29 Jan - 18:52

source : http://balkans.courriers.info/article7632.html (site por-albanais )
Citation :
Le statut, une défaite pour le Kosovo ?

A la veille de la remise par Ahtisaari de son paquet de propositions sur le statut futur du Kosovo, Koha Ditore fustige les négociateurs du Kosovo qui n’ont pas su faire valoir les intérêts de leur pays, lequel se retrouve à la merci des décisions de la communauté internationale. Vue sur les enjeux de la question au sein de la communauté internationale, en Serbie et au Kosovo.

Par Besnik Pula

Le bureau du négociateur des Nations-Unies entre le Kosovo et la Serbie a informé que ces jours-ci, le document sur le statut futur du Kosovo allait être présenté aux négociateurs kosovars et serbes le 2 février. Les agences de presse internationales et certains journaux étrangers ont publié l’information que la proposition ne conprendra pas le terme « indépendance », mais qu’em même temps il reconnaitra au Kosovo le droit de demander l’adhésion aux institutions internationales et lui ouvrira la voie de la reconnaissance internationale par les autres Etats. On sait aussi que si le document d’Ahtisaari devrait pour toujours rendre possible la séparation formelle du Kosovo de la Serbie, il comprendra aussi les surprises désagréables qui sont liées à l’autonomie large des communes serbes qui vont être créées au Kosovo et au statut spécial de l’église orthodoxe serbe, y compris la création de « zones particulières » autour des églises.

En plus, la publication du document tant attendu d’Ahtisaari ne va pas signifier la fin de ce processus diplomatique et politique compliqué de la résolution du statut du Kosovo mais sera plutôt un virage sur une route qui devrait être encore semée d’embûches et de choses peu claires.

Il est clair à présent que le statut ne sera pas résolu immédiatement après la publication du document d’Ahtisaari mais qu’il devra encore attendre au moins jusqu’en mars ou avril, sinon plus. Il est clair qu’aucun gouvernement en Serbie n’acceptera un accord qui permettra la séparation finale du Kosovo. On sait que la pression russe sur les autres membres du Groupe de Contact va continuer. Donc, le processus ne prendra pas fin avec la publication du projet d’Ahtisaari.

En avril, c’est la Grande-Bretagne qui prendra la présidence du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, Etat qui s’est montré favorable à l’option de l’indépendance. La présidence du Conseil de Sécurité tend à cet Etat la proposition de vote pour une nouvelle résolution pour le Kosovo, afin de donner un poids international à la proposition d’Ahtisaari, qui demeure sous sa forme actuelle au niveau d’une proposition, donc juridiquement un document mort. Dans une telle situation, la proposition d’Ahtisaari doit être imposée à la Serbie (puisque la partie kosovare devrait l’accepter sans remarque et sans plainte). Tandis que pour les Etats du Groupe de Contact qui sont favorables à l’indépendance, la voie préférée pour l’imposer est le Conseil de Sécurité.

Risque que le Kosovo devienne un no man’s land

Mais au sein du Conseil de Sécurité demeure ce risque permanent du véto russe. La Russie, membre permanent de cette organisation, a plusieurs fois menacé que tout document inacceptable pour la Serbie serait inacceptable pour elle aussi. C’est pourquoi cette menace pourra être éliminée seulement si d’autres marchés diplomatiques se concluent entre les grandes puissances, comme le soutien américain et européen pour l’adhésion de la Russie à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), une des organisations économiques mondiales les plus fortes, ce qu’espère Moscou depuis de nombreuses années, et d’autres concessions que la Russie pourrait demander de l’Occident dans de différents domaines des ses intérêts politiques et économiques.

Mais si la Russie ne lâche pas du lest et si elle utilise son droit de veto, le Kosovo se retrouvera devant une situation très paradoxale : l’échec d’une nouvelle résolution pour le Kosovo au sein du Conseil de Sécurité au printemps signifierait que sur papier l’accord d’Ahtisaari existerait mais qu’il n’aurait aucune force juridique. Restera en vigueur la Résolution 1244 de 1999, qui a laissé le Kosovo sous le protectorat de la MINUK. La solution devra alors attendre juin puisqu’automatiquement la Résolution 1244 sera échue.

Dans cette situation, le Kosovo se transformerait vraiment en un « no man’s land’, avec la seule possibilité d’être reconnu individuellement par les autres Etats comme un Etat indépendant - ou, si la pression continue et que d’autres Etats se rallient à la résistance russe, surtout des Etats de l’Union européenne, on pourra demander une nouvelle série de négociations entre Pristina et Belgrade. Il est clair que la continuation des négociations ne servira qu’à gagner du temps pour la diplomatie internationale, puisque d’aucune façon on ne peut arriver à un accord entre le parties pour le statut.

Entre-temps, de nouvelles discussions sont contre l’intérêt de la partie kosovare, puisqu’à ce moment-là la diplomatie internationale pourrait arriver avec une nouvelle stratégie en excluant complètement une séparation entre le Kosovo et la Serbie et en imposant une autre solution qui sous-entend nécessairement le maintien d’un certain lien juridique entre le Kosovo et la Serbie.

Néanmoins, toutes ces choses peu claires et toute cette insécurité autour de l’avenir politique du Kosovo sont symptomatiques de la façon dont a été mené tout ce processus diplomatique et politique complexe. Certainement, l’entrée de nouveaux Etats dans la communauté internationale n’est pas un événement quotidien et fréquent. La communauté internationale des Etats reste un club exclusif où l’adhésion se fait à un prix élevé et est refusée à des nouveaux groupes qui y aspirent, indépendemment de la légitimité de leurs demandes (pensons au cas des Kurdes et à celui des Palestiniens). C’est ainsi que les désaccords que le cas du Kosovco a suscités dans les milieux diplomatiques internationaux ne sont pas extraordinaires et étaient prévisibles.

Le vassal zélé

Ce qu’on remarque certainement le plus dans ce processus est le rôle si peu impossant et pourtant fondamental de la partie kosovare. Même après le fait qu’elle ait accepté d’entrer dans les négociations dans des conditions complètement défavorables pour le Kosovo, dès la première minute elle n’a pas été pro-active dans ce processus et n’a pas mené la marche, en se contentant d’une attente passive des décisions et des mouvements qui se feraient ailleurs. Elle a accepté de ne pas être un facteur du processus, alors que c’était une des conditions préalables fondamentales ici, en se déchargeant de ce poids de l’argumentation et de la défense de l’option en faveur des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et des autres Etats qui ont favorisé cette option de manière non publique.

Sans rappeler le fait que, pendant tout le processus, le Groupe de négociations a fait des concessions qui étaient même inutiles dans ces circonstances-là. On dit que les représentants du Département d’Etat américain ont été étonnés devant l’empressement exagéré des négociateurs kosovars à faire des concessions devant les demandes de Belgrade sur les questions « techniques » de décentralisation. Mais ce comportementr irrationnel politique a une explication dans ce qu’on peut appeler « la théorie du vassal zélé ». Le vassal zélé est celui qui sert son seigneur non pas par obligation et par besoin mais par son propre désir. (...) Ce zèle exagéré du vassal devient insupportable pour le seigneur même. Il en est de même pour l’équipe des négociateurs du Kosovo, un groupe de vassaux zélés qui ont fait plus de concessions qu’on ne leur en demandait, en anticipant les volontés des seigneurs internationaux, en essayant par leur servilité de prouver absolument qu’ils sont obéissants.

Je rappelle une des visites d’Ahtissaari à Pristina où les négociateurs ne se demandaient pas comment défendre leurs positions et les intérêts du Kosovo, mais comment harmoniser leurs positions aux demandes d’Ahtisaari, en d’autres mots comme le satisfaire. A présent, on dit que le document d’Ahtisaari aura des éléments visiblement déplaisants en ce qui concerne les questions techniques négociées, sur lequelles le public kosovar n’a pas été informé à temps, comme par exemple en garantissant une autonomie élevée territoriale pour les nouvelles communes serbes du Kosovo et en permettant à ces communes de garder leurs liens institutionnels avec les autorités serbes.

La Mini-Bosnie

Deuxième, le Groupe de négociations n’a pas essayé du tout - mais a plutôt cherché à s’y soustraire - de faire une mobilisation générale populaire sur la question du statut du Kosovo, en se privant du moyen peut-être le plus puissant quil a entre les mains. Au lieu de pratiquer cette politique de mobilisation, le groupe négociateur s’est contenté de faire des promesses généreuses et de faire des demandes du style rugoviste des années 1990 : « Soyez sages et gardez le calme, cette affaire va se régler. » ! Il est certain que cette indolence et cette apathie du peuple inspirées par le leadership - à part les fois où ce calme artificiel a été brisé par le mouvement Vetëvendojsa - ont eu des effets sur la diplmatie internationale, en ouvrant la voie au retard et au report.

Que peut-on encore attendre, puisque le message politique principal qui a été émis par le Kosovo l’année dernière était celui d’un empressement incroyable de l’élite politique kosovare pour une obéissance jusqu’à la servilité envers Ahtisaari et des sponsors diplomatiques des négociations, et d’une aptitude à tout accepter, sous la seule condition que cela porte une sorte d’étiquette de l’indépendance, même mutilée, limitée, contrôlée. Cette « certaine indépendance » qui n’est pas du tout une indépendance au sens exact du mot est la raison pour laquelle le futur statut va être une défaite politique pour le Kosovo.

En acceptant la réorganisation territoriale profonde sur des bases ethniques, le Kosovo formellement indépendant va être politiquement et administrativement un pays différent de celui qu’il est aujourd’hui. Ne parlons pas du fait que le Kosovo va encore être sous contrôle politique extérieur, celui de la mission future de l’UE, qui sera la continuité institutionnelle et politique de la MINUK au Kosovo. Dans toutes les dimensions possibles, le Kosovo formellement indépendant va être une mini-Bosnie, fragmenté ethniquement, politiquement sous contrôle et toujours traité comme une entité politique artificielle. Il sera plus que clair, même pour ceux à la mémoire historique courte, que lorsqu’au début des années 1990, le peuple du Kosovo a commencé sa guerre politique pour l’indépendance, cette guerre n’avait pas pour but de transformer le Kosovo en ce que va le transformer le document d’Ahtisaari. Vis-à-vis des ses aspirations, le Kosovo aura échoué. Ici se trouve l’essence de la défaite, même si cette défaite porte le masque de la victoire d’« une certaine indépendance ».
comme les albanais ont trop fait les lêches Q devant les occidentaux ils pourront jamais être indépendant. De plus si le kosovo devient "indépendant" les serbes auront perdus certes mais aussi les albanais car sa sera l'ONU qui commandera tout. Donc dans tout les cas les albanais n'auront jamais totalement gagnée ( mais le problème c'est qu'avec le plan d'Ahtisaari c'est que les albanais une fois que tout le monde auront "oublier" la lutte des serbes pour garder ce territoire ils pourront demander qu'on déclare le kosovo indépendant ! )
mais bon ça sera aussi une défaite serbe !!!!! faut lutter !!!!
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MessageSujet: Re: une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant   une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant Icon_minitimeMer 31 Jan - 0:16

Cet article pousse le bouchon de la subjectivité partiale pro-albanaise encore plus loin ! Il faudrait plaindre les Albanais s'ils n'obtiennent pas l'indépendance et il faudrait aussi les plaindre dans l'éventualité (à laquelle nous sommes fermement opposés) où ils l'obtiendraient ?! mais où va-t-on ?? Ils auraient pu écrire qu'il faut les plaindre de ne pouvoir détruire les dernières églises et de ne pouvoir massacrer les derniers Serbes et autres non-Albanais en toute liberté, ça aurait été plus direct !
Offrir le Kosovo aux Albanais serait vraiment une grande injustice internationale à la fois du point de vue historique et du point de vue humanitaire, et ça constituerait une prime au terrorisme ! Vous saccagez, tuez, massacrez, et puis tenez on va vous donner le Kosovo ! Terre que vous voulez conquérir mais pour laquelle vous n'avez aucun réel attachement ni aucun amour et que vous vous acharnez à détruire !

Le Kosovo est le Coeur de la Serbie, ne l'oublions jamais ! L'indépendance du Kosovo signifierait tous les pouvoirs entre les mains des Albanais. Ne nous y trompons pas avec tout ce qu'on veut nous faire croire, entre une large autonomie pour les communes serbes et la protection des églises, tout ça c'est du pipo, les Albanais étant ultramajoritaires, ils pourraient décider à tout moment de modifier tous ces statuts par lois ou décrêts...
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MessageSujet: Re: une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant   une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant Icon_minitimeMer 31 Jan - 0:55

c'est quoi ce peuple ! pourquoi ils restent pas dans leur pays !!!j'en ai marre d'eux !!!!!! ( 4 millions !!!!!!!!! j'ai envie de pleurer !)


Dernière édition par le Ven 2 Fév - 21:32, édité 2 fois
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kosmonov
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MessageSujet: Re: une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant   une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant Icon_minitimeVen 2 Fév - 16:15

Je crois qu'il ya une autre analyse qui peut être tirée de cet article.

Pour moi cet article est très négatif vis à vis de la partie kosovare albanaise en la comparant à un vassal zélé.
D'ailleurs, il souligne bel et bien leur rôle passif et le fait qu'ils feraient des "concessions importantes" à la partie Serbe.

Toutefois, il est dit que la proposition de M. Ahtisaari ne correspond pas aux volontés des Kosovars albanais du début des années 1990.
En effet, selon les grandes lignes du plan, il n'est pas question de véritable indépendance.
Mais, la Serbie étant un Etat souverain. Une telle proposition ne serait-elle pas purement et simplement de l’ingérence ?

De plus, de telles Républiques semi-indépendantes ou sous tutelles internationales ou autres républiques autoproclamées existent déjà et ne sont pas reconnues comme Etats à part entière.

Mais, revenons sur le rôle de la Russie dans le processus. La Russie bloque pour le moment la proposition d’Ahtisaari, mais il faut être lucide sur ce point. Si elle joue le rôle de "grand frère slave", c'est parce que pour le moment c'est son intérêt. En effet, la Russie cherche à maintenir sa sphère d'influence.
Et il faut faire attention à ce que la question kosovare ne serve pas de monnaie d'échange pour garantir d'autres intérêts à la Russie (question de la Transnistrie, le Nagorny-Karabach, l'Ossétie du Sud, l'Abkhazie, son entrée dans l'OMC, ...). Il est clair que si son intérêt n'y est plus, la Russie n'hésitera pas à lâcher du lest sur la question du Kosovo.
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pravoslave
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MessageSujet: Re: une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant   une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant Icon_minitimeVen 2 Fév - 19:45

kosmonov a écrit:
D'ailleurs, il souligne bel et bien leur rôle passif et le fait qu'ils feraient des "concessions importantes" à la partie Serbe.
Tu parles de concessions importantes ??? La seule concession que je vois dans le plan d'Ahtisaari c'est laisser le statut de langue officielle à la langue serbe (au même titre que l'albanais) !

kosmonov a écrit:
Toutefois, il est dit que la proposition de M. Ahtisaari ne correspond pas aux volontés des Kosovars albanais du début des années 1990.
L'indépendance serait-elle un dû ???

kosmonov a écrit:
En effet, selon les grandes lignes du plan, il n'est pas question de véritable indépendance.
Oui t'as raison le mot "indépendance" n'apparaît nulle part EXPLICITEMENT. Mais IMPLICITIMENT il est bien présent à travers toutes les lignes du document ! Le Kosovo pourrait s'inscrire à un tas d'organisations réservées aux Etats indépendants proprement dits, possèderait son propre hymne, ses propres symboles, etc, etc, etc...
Sans oublier que ce plan laisse la porte ouverte à tout Etat membre des Nations Unies de reconnaître le Kosovo comme un Etat indépendant ! Si tout ça c'est pas apporter l'indépendance sur un plateau alors c'est quoi ?!

kosmonov a écrit:
Mais, la Serbie étant un Etat souverain. Une telle proposition ne serait-elle pas purement et simplement de l’ingérence ?
L'ingérence des pays étrangers dans les affaires intérieures de la Serbie n'est malheureusement pas une chose nouvelle...
Depuis les années 90, les pays occidentaux veulent redessiner les frontières de l'ex-Yougoslavie.

Alors s'ils peuvent affaiblir encore un peu plus la Serbie, ils ne s'en priveront pas et on en a la preuve tous les jours, en particulier sur la question du Kosovo (territoire serbe occupé depuis 1999 par des forces étrangères), mais aussi sur différents sujets tels que les exigences autoritaires de Carla del Ponte pour le TPI qui fait tout pour infliger le maximum de sanctions politiques et économiques au gouvernement serbe dès lors qu'il ne se plie pas à sa petite volonté (ou à ses exigences démesurées qui ne prennent même pas en compte les propres capacités du pouvoir serbe).

kosmonov a écrit:
Mais, revenons sur le rôle de la Russie dans le processus. La Russie bloque pour le moment la proposition d’Ahtisaari, mais il faut être lucide sur ce point. Si elle joue le rôle de "grand frère slave", c'est parce que pour le moment c'est son intérêt. En effet, la Russie cherche à maintenir sa sphère d'influence.
Et il faut faire attention à ce que la question kosovare ne serve pas de monnaie d'échange pour garantir d'autres intérêts à la Russie (question de la Transnistrie, le Nagorny-Karabach, l'Ossétie du Sud, l'Abkhazie, son entrée dans l'OMC, ...). Il est clair que si son intérêt n'y est plus, la Russie n'hésitera pas à lâcher du lest sur la question du Kosovo.
Pour ce qui est de la Russie, la position de Poutine a toujours été claire là dessus : il s'opposera à toute résolution de l'ONU qui ne soit pas approuvée par le gouvernement serbe.

Et d'ajouter que si les Etats occidentaux considèrent comme normale l'indépendance du Kosovo, alors ils devront reconnaître l'indépendance de différentes républiques autoproclamées de par le monde.
Mais bien entendu, ces mêmes Etats occidentaux favorables à l'indépendance du Kosovo, ne reconnaîtront jamais l'indépendance de territoires tels que l'Ossétie du sud, l'Abkhazie, la Transnistrie, ou encore le Haut-Karabakh, car ce n'est tout simplement pas de leur inérêt !

Je pense que sur ce dossier du Kosovo, la Russie fait passer l'alliance fraternelle avec la Serbie bien avant ses propres intérêts géopolitiques !

Car son intérêt serait de négocier avec les pays occidentaux un texte qui serve de précédent en permettant à la fois l'indépendance du Kosovo et celle des Etats précedemment cités : ainsi elle regagnerait une influence considérable à la fois dans le Caucase et aux portes de l'UE ! Rappelons que l'Ossetie du sud (actuellement en Géorgie) souhaite se rattacher à la Russie, de même pour la Transnistrie (actuellement en Moldavie), le Haut-Karabakh quant à lui se rattacherait à l'Arménie alliée historique de la Russie. Sans parler qu'un tel texte ouvrirait également la porte à la Crimée (mais aussi à d'autres régions d'Ukraine) de refaire partie intégrante de la Russie.
Espérons que les dirigeants russes ne se laisseront pas berner par d'eventuelles fausses promesses de certains pays occidentaux !
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MessageSujet: Re: une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant   une défaite albanaise même si le kosovo devient indépendant Icon_minitimeVen 2 Fév - 20:37

et il faut rajouter que l'UE n'accepterait pas un gouvernement ou le SRS jouerait un rôle important ! en + de ce que tu as dit :
Citation :
Alors s'ils peuvent affaiblir encore un peu plus la Serbie, ils ne s'en priveront pas et on en a la preuve tous les jours, en particulier sur la question du Kosovo (territoire serbe occupé depuis 1999 par des forces étrangères), mais aussi sur différents sujets tels que les exigences autoritaires de Carla del Ponte pour le TPI qui fait tout pour infliger le maximum de sanctions politiques et économiques au gouvernement serbe dès lors qu'il ne se plie pas à sa petite volonté (ou à ses exigences démesurées qui ne prennent même pas en compte les propres capacités du pouvoir serbe).
MAIS EN PLUS ILS VEULENT CHOISIR POUR NOUS NOTRE GOUVERNEMENT !!!!!!! apres il voudront qu'on change de religion !!!!!
C'EST A NOUS SERBES DE CHOISIR !!!!!!
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