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Nombre de messages : 136 Age : 40 Localisation : France - Serbie - Russie Date d'inscription : 02/12/2006
| Sujet: Quand l'Albanie s'en mêle... Mer 31 Jan - 22:36 | |
| - source : www.xinhuanet.com a écrit:
- L’Albanie appelle l’ONU à favoriser l’indépendance du Kosovo (président)
Le président albanais, Alfred Moisiu, a écrit mardi au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, demandant à l’organisation mondiale de favoriser l’indépendance du Kosovo quand la décision devra être prise par le Conseil de Sécurité.
La décision des Nations Unies à venir sur le statut final de cette province, située dans le sud de l’ex-Yougoslavie, doit refléter les intentions de la majorité albanaise au Kosovo ainsi que les efforts entrepris par la communauté internationale visant à garantir la paix et la stabilité de la région balkanique, selon M. Moisiu.
"Nous sommes convaincus que, comme d’autres Etats dans les Balkans de l’ouest, le Kosovo et la Serbie doivent être deux Etats indépendants avec leur propre avenir dans l’Union européenne et l’OTAN", a-t-il indiqué dans sa lettre.
Le Kosovo est sous la gestion des Nations Unies et de l’OTAN depuis 1999. A l’issue des navettes diplomatiques et des négociations directes serbo-albanaises pendant une année, un plan sur le futur de la province est sur le point de voir le jour. Le médiateur des Nations Unies, Marti Ahtisaari, le remettra à Belgrade et Pristina le 2 février.
L’éthnie albanaise qui constitue 90% de la population du Kosovo, demande l’indépendance tandis que la Serbie et les Serbes du Kosovo ont l’intention de le faire rester en Serbie. L’Albanie a été la plus ferme partisane de l’indépendance du Kosovo, cependant, elle a déclaré qu’elle n’avait pas d’ambitions territoriales sur la province. Les responsables politiques albanais, qui soit-disant n'ont aucune ambition sur le Kosovo, commencent à montrer leur vrai visage...Bientôt, leur masque tombera totalement et ils essayeront de convaincre le monde de la necessité d'une "grande Albanie", leur fameux projet expansionniste qui leur semble accessible aujourd'hui plus que jamais (rappelons que la seule fois où cette "grande Albanie" a existé, c'était pendant la 2ème guerre mondiale grâce au soutien des nazis d'Hitler et des fascistes de Mussolini... ah les Albanais et leur nostalgie !) | |
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srpski Membre actif
Nombre de messages : 91 Age : 38 Localisation : france Date d'inscription : 20/01/2007
| Sujet: Re: Quand l'Albanie s'en mêle... Jeu 1 Fév - 8:56 | |
| faut refaire la guerre mais aller jusqu'en albanie car c'est eux qui tire les ficelles pour le kosovo !!!!! ils fournisent des armes à l'uçk , conseille les albanais du kosovo, influence l'opinion internationnal.... | |
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Admin Admin
Nombre de messages : 136 Age : 40 Localisation : France - Serbie - Russie Date d'inscription : 02/12/2006
| Sujet: Re: Quand l'Albanie s'en mêle... Mer 7 Fév - 0:19 | |
| - http://balkans.courriers.info/article7656.html a écrit:
Kosovo : lobbying discret de l’Albanie en faveur de l’indépendance
Tirana sera sans doute parmi les premières capitales à reconnaître l’indépendance du nouvel État, en faveur de laquelle l’Albanie manœuvre depuis longtemps. La question du Kosovo est bien la seule qui fasse consensus au sein de la classe politique albanaise. Tirana devrait poursuivre son lobbying aux Nations Unies, tout en tendant la main de la réconciliation à Belgrade.
Par Elton Metaj
Ces derniers temps, Tirana a essayé d’accroître son influence dans la région, en soutenant l’indépendance du Kosovo. L’Albanie considère que c’est l’unique solution pour résoudre un casse-tête qui a trop longtemps duré, et pour apporter la paix et la stabilité dans des Balkans durement éprouvés par la guerre.
Le 30 janvier dernier, le Président de la République, Alfred Moisiu, a envoyé une lettre au nouveau Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, suggérant que le statut du Kosovo devait être défini « en accord avec la volonté de la majorité de la population du Kosovo, mais devait aussi refléter les efforts et les engagements de la communauté internationale pour restaurer le calme et stabiliser les Balkans, lesquels doivent se débarrasser une fois pour toutes de l’héritage de la guerre froide et des fièvres du nationalisme agressif ».
Alfred Moisiu poursuivait : « Nous avons la conviction que l’avenir des Balkans de l’Ouest se dessinera dans une intégration euro-atlantique où le Kosovo et la Serbie constitueront deux pays voisins se développant côte à côte ».
Le 29 janvier, après une rencontre avec son homologue bulgare à Tirana, le Premier ministre albanais, Sali Berisha, a déclaré la même chose. Berisha a assuré que Tirana allait appuyer le projet de l’envoyé spécial de l’ONU, Martti Ahtisaari, « qui dessine un Kosovo libre, où les citoyens pourront jouir de l’égalité devant la loi, du respect complet des droits des minorités et qui reconnaît l’existence d’un Kosovo indépendant et européen ».
La présidente du Parlement, Jozefina Topalli, a répété, alors qu’elle visitait le Conseil de l’Europe, que l’Assemblée albanaise « avait toujours soutenu l’indépendance du Kosovo, y voyant la seule voie de sortie vers la paix et la stabilité dans la région ».
Il n’y a rien d’étonnant à ce que l’Albanie ait toujours été le supporter le plus enthousiaste de l’indépendance du Kosovo : les Albanophones y représentent en effet 90% de la population.
Néanmoins, le gouvernement albanais a constamment tenté de dissiper les craintes de ses voisins de voir Tirana chercher la création d’une « Grande Albanie », réaffirmant sans cesse ne pas avoir de revendications territoriales sur le Kosovo et ne pas chercher à modifier un jour ses frontières en vue d’une réunion avec le Kosovo.
Le ministre des Affaires étrangères, Besnik Mustafaj, a mis les choses au clair à ce sujet dès le début des négociations, assurant que Tirana désirait simplement être « un acteur » de la question kosovare. L’Albanie travaillerait dans le sens de l’indépendance du Kosovo, en évitant de menacer la fragile stabilité actuelle des Balkans. Tirana a en outre pressé les Albanais du Kosovo à respecter les droits de la minorité serbe et appelé la KFOR, la mission militaire internationale au Kosovo, à continuer d’oeuvrer en faveur d’une vie commune sur ce territoire.
D’après l’analyste indépendant Blendi Fevziu, si le plan de l’envoyé spécial de l’ONU est jugé satisfaisant, Tirana exercera sans doute un lobby au Siège des Nations Unies à New York - où les alliés de la Serbie essaieront de leur côté d’opposer leur veto aux propositions favorables à l’indépendance.
Consensus politique
La question du Kosovo constitue probablement la seule au cours des dernières années qui ait fait l’unanimité parmi les diverses forces politiques en Albanie, qui se livrent habituellement à des chamailleries interminables.
Kastriot Islami, parlementaire de l’opposition socialiste et ancien ministre des Affaires étrangères, appuie sans réserve le gouvernement de centre-droit sur cette question et réfute la notion entendue ici et là selon laquelle l’indépendance du Kosovo pourrait créer un dangereux précédent propre à encourager les mouvements séparatistes partout.
« [Cette idée] n’est en fait qu’un déguisement pour l’opposition à l’indépendance », a affirmé Islami. « Le Kosovo est un cas unique dans le monde, une conséquence de la dissolution de l’ex-Yougoslavie, et n’a aucun rapport avec d’autres situations. »
En jouant discrètement son rôle en coulisses et en usant de son influence sur la scène politique du Kosovo pour favoriser la modération, Tirana a renforcé sa crédibilité sur la scène internationale. Plus encore, soucieux de préserver son image constructive dans la région, Tirana n’est pas pressé de reconnaître le Kosovo mais attend que Washington et Londres fassent le premier pas.
Autre geste de réconciliation régionale posé à la suite des récentes élections législatives en Serbie, Tirana a tendu la main à Belgrade et offert sa coopération à tout nouveau gouvernement serbe « formé d’éléments pro-européens et pro-euro-atlantiques ».
L’Albanie a ajouté qu’elle appuierait l’intégration de la Serbie à l’Union européenne et à l’OTAN si Belgrade acceptait un Kosovo indépendant « d’une manière pacifique et digne qui sert la paix ».
Cependant, tous les commentateurs ne pensent pas que les politiciens albanais ont aidé la cause de l’accession du Kosovo au statut d’État. Dans l’édition du 29 janvier 2007 du journal Gazeta Shqiptare, Kico Blushi écrivait que la classe politique albanaise était peut-être partiellement responsable des retards dans la résolution du statut final du Kosovo. Parlant des sempiternelles et vaines querelles entre les partis au pouvoir qui ont gaspillé tant d’énergie ces dernières années, il ajoutait : « La classe politique albanaise, en raison de son comportement irresponsable, a permis à la diplomatie serbe de manœuvrer et de redorer son blason pourtant terni par les années de guerre ».
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srpski Membre actif
Nombre de messages : 91 Age : 38 Localisation : france Date d'inscription : 20/01/2007
| Sujet: Re: Quand l'Albanie s'en mêle... Mer 7 Fév - 15:21 | |
| faut faire la guerre jusqu'en albanie ! | |
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| Sujet: Re: Quand l'Albanie s'en mêle... | |
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