La position de la Grèce

ERT online a écrit:: Lors d’une conférence de presse accordée en vue de sa visite aujourd’hui à Sofia, le président de la République, Carolos Papoulias mentionne le soutien de la Grèce à la perspective européenne -de la Turquie à condition qu’elle remplisse toutes les conditions fixées, -ainsi que de Skopjé si la question du nom est réglée de façon à satisfaire les deux pays concernés.
Mr Papoulias souligne que la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie pourraient fonder dans l’UE, un noyau balkanique qui aurait un certain poids lors des prises de décisions de l’Union. Il souligne que les trois pays peuvent travailler ensemble sur différents projets et sur des programmes européens et promouvoir des travaux d’intérêt commun dans différents secteurs comme celui de l’énergie par exemple.
Le Président de la République réclame aussi une solution juste au Kosovo et il souligne que la solution du problème dans ce pays devrait garantir les droits de tous les habitants et des minorités qui y vivent.
Mr Papoulias a de nouveau critiqué la guerre de l’OTAN en Serbie, disant qu’elle « n’avait rien apporté à la région, seulement la mort et des catastrophes. »

ERT online a écrit:: Dans une interview sur Deutsche Welle, le Ministre de la Défense, Vanguélis Méimarakis a évoqué la conférence informelle des ministres de la Défense de l’OTAN, la Conférence sur la Sécurité de Munich, la solution du problème du Kosovo, les relations Grèce Turquie, les relations Grèce Skopjé et les évolutions en politique intérieure.
Au sujet du Kosovo, la Grèce désire une solution qui ne sera pas imposée et qui pourra réellement être acceptée par tous afin que les heurts et les problèmes cessent. »
Au sujet du changement de nom de l’aéroport de Skopjé, il a dit que de telles décisions de la part du gouvernement du FYROM sont provocatrices et révèlent une attitude incompatible avec des relations de bon voisinage.
Quant à l’attitude de la Turquie vis-à-vis de Chypre, après la décision d’exploitation du pétrole et du gaz, il dit que Nicosie avait le droit d’effectuer ces recherches. « Il faudra que la Turquie révise sa position car aucun pays n’a obtenu carte blanche pour devenir membre, surtout la Turquie qui sera examinée chaque année et sur toutes les questions soulevées. Je considère qu’au moins sur le chapitre des relations de bon voisinage, elle devra trouver un moyen de coopérer afin que la tension baisse en mer Egée. »
Au sujet de l’Afghanistan, il a certifié que la Grèce n’y enverrait pas de troupes supplémentaires.

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