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| Repères historiques et chronologie récente | |
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kidz Nouveau membre
Nombre de messages : 1 Age : 54 Localisation : Paris Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Repères historiques et chronologie récente Sam 22 Mar - 0:02 | |
| Savoir d'où je viens pour savoir où je vais ...
1389. Bataille du Champ-des-Merles
1913. Le Kosovo est intégré à la Serbie à la suite des guerres balkaniques.
1918. Le Kosovo fait partie du nouvel Etat yougoslave, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
1941.
6 avril - l'armée allemande envahit le pays qui est démembré. Un Etat serbe et un Etat croate sont constitués. Début de la résistance.
Unification d'une grande Albanie sous domination italienne et fasciste, dans laquelle est intégrée le Kosovo jusqu'en 1945.
En 1941, après la capitulation de la Yougoslavie au cours de la deuxième guerre mondiale, presque tout le Kosovo faisait partie de la "Grande Albanie" proclamée par Mussolini puis reprise par les nazis. Le renversement des rapports de force a conduit à des actes de vengeance des Albanais envers les Serbes, principalement envers des colons, qui ont été domiciliés, dans les années 20, au Kosovo, afin d'y augmenter la part de la population serbe. Environ 20000 Serbes se sont enfuis, beaucoup ont été tués.
31 janvier 1946. Naissance de la République populaire fédérative, qui comprend six Républiques et deux régions autonomes - le Kosovo et la Voïvodine - de la république de Serbie.
1968. Violentes manifestations au Kosovo. Les populations Albanaises du Kosovo revendiquent le statut de nation au lieu de celui de minorité nationale et pour le Kosovo celui de septième République de la Fédération yougoslave.
1974. Nouvelle constitution yougoslave qui renforce les droits des Républiques et des régions autonomes. Le Kosovo dispose du statut de province autonome à l'intérieur de la République serbe, avec des institutions culturelles et politiques propres : une assemblée, un gouvernement, une université.
1981. Lors de violentes émeutes à Pristina, des étudiants albanais du Kosovo réclamèrent le statut de République pour le Kosovo. Selon le recensement de 1981, à cette époque, 77% des 1,6 million d'habitants du Kosovo étaient des Albanais, 13% des Serbes et 10% d'autres groupes ethniques. De nombreux Serbes quittèrent le Kosovo dans les années 80, justifiant que les Albanais les discriminaient et les brimaient. Sans compter que la croissance démographique rapide des Albanais du Kosovo dans les années 80 conduisit à des polémiques constantes sur le fait de vouloir ainsi modifier consciemment les rapports de majorité et de puissance.
1988. Manifestation des Albanais du Kosovo au cours de l'été sur le thème " Le Kosovo nous appartient ".
1989. 23 mars - Une réforme de la Constitution serbe limite le statut d’autonomie du Kosovo et de la Voïvodine.
1990
26 Juin - L'Assemblée de Serbie suspend le gouvernement et le Parlement du Kosovo.
2 juillet 1990 - Les députés albanais du Kosovo proclament leur sécession - ils sont révoqués le 5 juillet par l'Assemblée serbe.
26 septembre - Référendum clandestin entérinant la proclamation d'une " République du Kosovo " reconnue par l'Albanie
1998. Février-mars - Apparition de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et début des affrontements avec les Serbes, qui feront près de deux mille victimes parmi les Kosovars albanais et en pousseront deux cent cinquante mille à l’exode.
1996. Février - L'Armée de libération du Kosovo (ALK, en albanais UCK) se manifeste pour la première fois en revendiquant une série d'attaques à la bombe.
1997.
Janvier - Le recteur serbe de l'université de Pristina est sérieusement blessé lors d'une attaque à la voiture piégée, revendiquée par l'U.C.K.
Septembre - Des manifestations d'étudiants albanophones
1998
Février - mars - Affrontements au Kosovo, dans la région de la Drenica.
22 mars - Les Albanais du Kosovo votent massivement pour réélire leur " président ", Monsieur Ibrahim Rugova ainsi qu'un Parlement non reconnu par Belgrade où la ligue démocratique du Kosovo (lDK) est majoritaire.
7 avril - Le Parlement serbe rejette le projet de référendum sur une participation étrangère à la résolution de la crise au Kosovo.
Avril - août - Affrontements ininterrompus, au Kosovo, entre indépendantistes albanais et troupes yougoslaves, malgré différentes tentatives de négociations et des manoeuvres aériennes de l'OTAN.
15 mai - Rencontre entre le président yougoslave, M. Milosevic, et le chef des Albanais du Kosovo, M. Rugova, sous l'égide du médiateur américain Richard Holbrooke.
1er septembre - M. Milosevic se dit prêt à octroyer au Kosovo un certain degré d'autonomie.
23 septembre - Le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu au Kosovo, le retrait des forces yougoslaves et l'ouverture de négociation directes.
13 octobre - Accord, à Belgrade, entre M. Milosevic et M. Holbrooke sur le retrait des forces yougoslaves, l'arrêt des combats et le déploiement de 2 000 " vérificateurs " non armés de l'OSCE au Kosovo.
16 octobre, l'UCK rejette cet accord.
26 octobre - Retrait de 10 000 policiers yougoslaves du Kosovo. Le lendemain, l'OTAN suspend sa menace de raids aériens.
Décembre - Reprise des affrontements entre l'UCK et les forces serbes.
1999.
6 février - Le Groupe de contact réunit à Rambouillet les représentants des autorités de Belgrade et des principales formations albanaises, y compris ceux de l'UCK. Cette dernière refuse de se satisfaire de l'autonomie proposée pour la province, et les Serbes écartent le déploiement de soldats de l'OTAN dans la province.
23 Mars- 9 juin - Guerre aérienne de l’OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie.
9 juin - Accord militaire entre l'OTAN et l'état-major des forces yougoslaves : les Serbes ont onze jours pour quitter le Kosovo.
10 juin - Avec sa résolution 1244, le Conseil de sécurité de l'ONU décide de " procéder sans tarder au déploiement rapide de présences internationales civile et de sécurité efficaces au Kosovo ". La mission des Nations unies, la MINUK, devra établir " une administration intérimaire dans le cadre de laquelle la population du Kosovo pourra jouir d'une autonomie substantielle au sein de la République fédérale de Yougoslavie ". La résolution ne fait pas allusion au référendum promis dans le texte de Rambouillet.
21 juin - M. Ashim Thaci, premier ministre du " gouvernement provisoire " (autoproclamé), et le général britannique Mike Jackson, chef de la KFOR, signent un accord de démilitarisation de l'Armée de libération du Kosovo (UCK).
Juin - Retrait des troupes serbes du Kosovo. Echec de l'OTAN, deux cent cinquante mille Serbes et Roms fuient le Kosovo. Placement de la région sous administration provisoire des Nations unies (Minuk) et déploiement de la Kosovo force (Kfor) de l’Otan.
21 septembre - Les 10 000 à 20 000 hommes de l'UCK sont censés rendre leurs armes, 5 000 d'entre eux devant intégrer un Corps de protection du Kosovo (TMK). Craignant que ce dernier ne devienne la future armée du Kosovo, les chefs de la communauté serbe annoncent le lendemain leur démission du Conseil transitoire multiethnique qui conseille M. Kouchner.
6 décembre - Le HCR et l'OSCE dressent le bilan des violations des droits de l'homme au Kosovo avant, pendant et après la campagne aérienne de l'OTAN.
2000. 28 octobre - Scrutin municipal au Kosovo, salué comme représentant " les premières élections libres au Kosovo ". La simple tenue d'élection constitue un succès inespéré pour la Mission des nations unies au Kosovo (MINUK).
2002. Février - Ibrahim Rugova est élu, cette fois officiellement, président du Kosovo.
2004. Février - Violences interethniques : des foules albanophones attaquent des membres de la minorité serbe, le Kosovo se vide des minorités éthniques, c'est le début de l'épuration éthnique.
2006. Octobre - Approuvée par référendum, la nouvelle constitution serbe considère le Kosovo comme partie intégrante du pays.
2007.
Février - Propositions de l’envoyé spécial de l’ONU, M. Martti Ahtisaari, sur le statut du Kosovo. Ahtisaari présente son plan aux deux parties par lequel le Kosovo obtiendrait une quasi-indépendance sous supervision internationale
17 novembre - victoire du Parti démocratique du Kosovo (PDK, opposition) aux législatives; l'ancien chef politique de l'UCK Hashim Thaci devient Premier ministre
28 novembre - les négociations entre Serbes et Albanophones s'achèvent dans l'impasse
10 décembre - le gouvernement kosovar affirme que la province accédera à l'indépendance "bien avant le mois de mai"; Moscou met en garde contre "une réaction en chaîne dans les Balkans et dans d'autres régions du monde"
2008.
14 février - Belgrade adopte une résolution qualifiant par avance de "nulle et non avenue" toute proclamation unilatérale d'indépendance du Kosovo, qu'elle ne reconnaîtra "ni maintenant, ni dans un an, ni dans dix ans. Jamais". La Serbie assure toutefois qu'elle ne recourra pas à la force
Le Kosovo restera Serbe
http://www.kosovojesrbija.fr/reperes.html | |
| | | CaillouVert Membre actif
Nombre de messages : 93 Age : 37 Localisation : Nul part Date d'inscription : 28/01/2008
| Sujet: Re: Repères historiques et chronologie récente Ven 28 Mar - 22:24 | |
| Voici deux chronologies extraites du Bilan de la guerre du Kosovo: Le Résultat des frappes - La Fin du conflit - La Reconstruction - La Situation en Serbie-Monténégro écrit par Valérie Peclow, Georges Berghezan et Bernard Adam; et publié en 2000 par le Groupe de Recherche et d'Information Sur La Paix et la Securite (GRIP; http://www.grip.org/) - Citation :
La crise du Kosovo du début des combats aux bombardements de l’OTAN (Chronologie*)
Février-mars 1998 - Flambée de violence dans la région de la Drenica (centre du Kosovo). Après l’intervention massive des forces de sécurité serbes cherchant à réprimer les combattants de l’UCK, le bilan est particulièrement lourd : des dizaines de morts, de nombreux villages détruits, des dizaines de milliers de personnes déplacées.
22 mars 1998 - Les Albanais du Kosovo votent massivement pour plébisciter Ibrahim Rugova, candidat unique à la « présidence de la république », et réélire leur « Parlement ».
26 mars 1998 - L’ultranationaliste Vojislav Seselj est nommé vice-premier ministre de la coalition au pouvoir à Belgrade ; celui-ci affirme son refus de négocier avec les Albanais du Kosovo.
31 mars 1998 - Embargo de l’ONU sur les livraisons d’armes à Belgrade.
Avril-août 1998 - L’UCK s’empare de 40 à 50 % du territoire kosovar provoquant, à partir de la fin juillet, une contre-offensive de l’armée yougoslave et de la police serbe et entraînant le repli de l’UCK et le déplacement de plusieurs dizaines de milliers de personnes supplémentaires.
15 mai 1998 - Rencontre Milosevic-Rugova en présence de Richard Holbrooke, médiateur américain qui rencontre peu après H. Thaçi, chef de l’UCK.
1er septembre 1998 - Slobodan Milosevic se dit prêt à concéder aux Kosovars un certain degré d’auto-administration.
23 septembre 1998 - Par sa Résolution 1199, le Conseil de sécurité de l’ONU exige un cessez-le-feu au Kosovo, le retrait des forces serbes et l’ouverture de négociations directes.
13 octobre 1998 - Accord à Belgrade entre MM. Milosevic et Holbrooke sur le retrait des forces serbes et l’arrêt des combats ; cet accord prévoit par ailleurs le déploiement de 2.000 « vérificateurs » non armés de l’OSCE au Kosovo. Trois jours plus tard, l’UCK rejette cet accord.
26 octobre 1998 - Quelque 10.000 policiers serbes se retirent du Kosovo. Le lendemain, l’OTAN suspend sa menace de raids aériens.
16 novembre 1998 - I. Rugova refuse d’entamer des pourparlers directs avec le gouvernement yougoslave.
10 décembre 1998 - Une « force d’extraction » de 1.800 soldats de l’OTAN est activée en Macédoine pour protéger les 2.000 observateurs de l’OSCE au Kosovo.
Novembre-décembre 1998 - L’UCK profite du retrait des forces serbes pour revenir sur ses positions qu’elle avait perdues au cours de l’été.
Décembre 1998 - Reprise des combats entre les séparatistes de l’UCK et les forces serbes qui reviennent en grand nombre dans la province.
15 janvier 1999 - Massacre de 45 Albanais à Raçak, dans le sud du Kosovo. L’Américain William Walker, chef de la mission de vérification de l’OSCE, parle de « crimes contre l’humanité ». Belgrade et plusieurs journalistes occidentaux évoquent une mise en scène. Les légistes finlandais ne publient pas le rapport de leurs autopsies. Après les frappes aériennes, le Secrétaire d’Etat américain qualifiera Raçak d’« événement galvanisant ».
6-23 février 1999 - Conférence de Rambouillet (France) : le Groupe de contact réunit les représentants des autorités de Belgrade et des principales formations albanaises, dont ceux de l’UCK. Recherchant l’indépendance, l’UCK refuse de se satisfaire de l’autonomie proposée pour la province. De son côté, la délégation serbe écarte le déploiement d’une force de l’OTAN au Kosovo et ailleurs en Yougoslavie, ainsi que la perspective d’une indépendance à l’issue d’un référendum prévu en 2002.
Début mars 1999 - Intensification des combats entre forces serbes et partisans de l’UCK, et renforcement des troupes serbes au Kosovo.
19 mars 1999 - Echec des négociations qui avaient repris à Paris. Sous la pression américaine, la délégation des Kosovars albanais accepte de ratifier le document, mais Belgrade ne modifie pas sa position.
20 mars 1999 - Les observateurs de l’OSCE quittent le Kosovo.
21-23 mars 1999 - Mission de la dernière chance de l’émissaire américain Richard Holbrooke à Belgrade. Slobodan Milosevic reste intransigeant. Dans la soirée du 23, le Secrétaire général de l’OTAN donne l’ordre de « lancer des opérations aériennes en République fédérale de Yougoslavie ».
24 mars 1999 - Début des bombardements de l’OTAN sur la Yougoslavie.
* Marc Schmitz , « Chronologie de la crise du Kosovo », in La Guerre du Kosovo - Eclairages et commentaires, GRIP/Complexe, Bruxelles, 1999. - Citation :
Bilan des bombardements de l’OTAN (Chronologie*)
24 mars 1999 - La phase 1 de la campagne de bombardements de l’OTAN « Opération Force Alliée » est lancée. La Russie gèle ses relations avec l’Alliance.
27 mars 1999 - La phase 2 de la campagne aérienne est décidée, elle vise les postes de commande, les dépôts, les champs aériens, les installations de communication et les concentrations de troupes au sud du 44ème parallèle.
28 mars 1999 - L’exode des Kosovars vers les pays limitrophes s’amplifie et prend des allures de catastrophe humanitaire.
30 mars 1999 - Les cibles sont élargies aux bâtiments clés du gouvernement à Belgrade.
5 avril 1999 - Des bombes de l’OTAN atteignent un quartier résidentiel d’Aleksinac : 5 à 17 morts.
7 avril 1999 - Raid sur la centrale de chauffage de Belgrade dans un quartier à forte densité de population.
12 avril 1999 - Un missile est lancé par un avion de l’OTAN sur un pont à Grdelica et touche un train de passagers : au moins 10 morts.
14 avril 1999 - Des avions de l’OTAN bombardent au moins deux convois de déplacés sur la route Prizren-Djakovica (Kosovo) : 74 morts.
23 avril 1999 - Bombardement du siège de la télévision officielle RTS à Belgrade : 16 morts.
23-24 avril 1999 - A l’occasion du sommet du 50ème anniversaire de l’OTAN à Washington, l’intensification des bombardements contre la RFY est décidée.
26 avril 1999 - Un hélicoptère « Apache » s’écrase lors d’une mission d’entraînement au nord de Tirana.
27 avril 1999 - Une attaque au missile tue au moins 20 civils à Surdulica.
1er mai 1999 - L’OTAN détruit un bus sur un pont à Luzane (Kosovo), puis atteint une ambulance : 34 à 40 morts.
5 mai 1999 - Un second hélicoptère « Apache » s’écrase, tuant deux pilotes américains.
6 mai 1999 - Les ministres des Affaires étrangères du G8 adoptent une déclaration présentant les principes généraux d’un règlement politique de la crise.
7 mai 1999 - Un bombardier B2 américain détruit l’ambassade chinoise à Belgrade ; des bombes à fragmentation larguées sur le marché et l’hôpital de Nis tuent au moins 14 personnes.
13 mai 1999 - L’OTAN bombarde un convoi de déplacés à Korisa, près de Prizren (Kosovo) : 87 morts.
19 et 21 mai 1999 - L’OTAN bombarde la prison d’Istok (Kosovo), tuant plusieurs dizaines de détenus, la police serbe abat plusieurs dizaines de survivants, au total environ 100 tués.
20 mai 1999 - Les bombardements de l’OTAN endommagent plusieurs ambassades et résidences diplomatiques à Belgrade.
27 mai 1999 - Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie inculpe Slobodan Milosevic et 4 autres dirigeants yougoslaves pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
30 mai 1999 - L’OTAN bombarde un pont à Varvarin pendant un jour de marché : 11 morts.
31 mai 1999 - L’OTAN bombarde le sanatorium de Surdulica : au moins 20 morts ; le bombardement de Novi Pazar tue 23 personnes.
2 juin 1999 - Le G8 accepte un plan de paix pour le Kosovo prévoyant un retrait des troupes yougoslaves du Kosovo et une présence internationale, militaire et civile, de maintien de la paix.
3 juin 1999 - La Yougoslavie accepte officiellement le plan de paix après son approbation par le Parlement serbe.
9 juin 1999 - Un « accord militaro-technique » détaillant les modalités et procédures du retrait des troupes yougoslaves du Kosovo est signé par des officiers de l’OTAN et de l’armée yougoslave.
10 juin 1999 - L’OTAN constate le début du retrait yougoslave et suspend ses bombardements. Simultanément, le Conseil de sécurité des Nations unies approuve une résolution permettant le déploiement d’une force internationale de maintien de la paix au Kosovo et l’établissement d’une administration civile intérimaire.
* « The Military Campaign Against Yugoslavia » in Kosovo Backgrounder 30 juin 1999, House Armed Services Committee, http://house.gov/hasc ; Le Monde et dépêches AFP du 24 mars au 10 juin 1999, Institute for Space and Security Studies (ISSS), Space and Security News, Vol. 16, n° 2 (août 1999). Liens: Fichier PDF: http://www.grip.org/pub/rapports/rg00-3_kosovo.pdf Extrait HTML de Google: http://www.google.com/search?q=cache:QvjCRC6mg5AJ:https://www.grip-publications.eu/pub/rapports/rg00-3_kosovo.pdf | |
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