Pays n'ayant pas reconnu le KiM indépendant (actualités)

Galko : La Slovaquie ne reconnaitra pas l’indépendance du Kosovo

Les autorités à Bratislava ne changeront pas la position sur la non-acceptabilité de l’indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Métochie, a déclaré le ministre slovaque de la Défense, Ljubomir Galko, à l’occasion de la publication d’aujourd’hui de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice à La Haye. La position de Slovaquie n’a pas changé, a souligné Galko en indiquant que cet Etat n’a pas d’intention de reconnaître l’indépendance unilatéralement proclamée de la province serbe du Sud. Le ministre a indiqué que la Slovaquie s’intéressait à la stabilité des Balkans et que pour cette raison elle participait dans le cadre des forces de la Kfor au Kosovo-Métochija avec ses 140 soldats.

Moscou : La position de la CIJ n’a pas d’influence sur la position de la Russie

L’avis de la Cour internationale de Justice selon lequel l’indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Métochie ne s’oppose pas aux normes du droit international n’a pas d’influence sur la position de Moscou qui ne reconnaît pas l’indépendance de la province serbe du Sud, a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko. Il a indiqué que la position de Moscou sur la non-acceptabilité de l’indépendance du Kosovo-Métochie restait inchangée. Nous estimons que le règlement de la question du Kosovo n’est possible que par la suite des négociations entre Belgrade et Pristina, sur la base des dispositions de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré Nesterenko. Il a souligné que la CIJ avait confirmé aujourd’hui que cette résolution restait la base juridique internationale généralement reconnue du règlement du problème du statut du Kosovo-Métochie. Le fait important est que la Cour a adopté aujourd’hui seulement l’avis sur la déclaration des Albanais du Kosovo sur la proclamation de l’indépendance, et que sur un plan plus large elle est restée réservée car elle n’a pas examiné la question du droit du Kosovo-Métochie au détachement unilatéral de Serbie, a indiqué le représentant de Moscou officielle.

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Chypre soutient l’intégrité territoriale de la Serbie

Le ministère chypriote des Affaires étrangères a répété qu’il respecterait la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Serbie qui comprend le Kosovo-Métochie. Le Chypre a appelé Belgrade et Pristina à reprendre le dialogue dans le cadre de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de trouver un règlement mutuellement acceptable pour le Kosovo qui assurerait la stabilité et la paix dans la région. Le Chypre est l’un des cinq Etats membres de l’UE qui n’ont pas reconnu l’indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo.

La Roumanie ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo, elle s’attend au dialogue

Le ministère des Affaires étrangères de Roumanie a répété que ce pays ne reconnaissait pas l’indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo et il a exprimé l’espoir que se produirait un dialogue repris de Belgrade et de Pristina afin de trouver un règlement acceptable pour les deux parties et la région. Dans le communiqué publié à propos de l’évaluation de la Cour internationale de Justice sur le Kosovo, le ministère roumain a indiqué que cette décision devrait être analysée de manière détaillée du fait que la Cour n’a évalué que la légalité de l’acte sur la proclamation de l’indépendance, et non pas les conséquences juridiques de cet acte, à savoir le problème de la légalité de la formation d’un prétendument nouvel Etat. Par conséquent, la CIJ n’a pas analysé si le droit international assurait au Kosovo le droit de proclamer l’indépendance ou le droit à la sécession, indique le ministère roumain.

Gasparovic demande que la Slovaquie persiste et ne reconnaisse pas le Kosovo

Le président de Slovaquie, Ivan Gasparovic, a demandé que ce pays persiste et ne reconnaisse pas l’indépendance du Kosovo après la décision de la Cour internationale de Justice à La Haye selon laquelle Pristina n’a pas violé le droit international par la déclaration unilatérale. La Slovaquie devrait persister et ne pas reconnaître l’indépendance du Kosovo car les accords et le droit internationaux devraient être respectés, a déclaré Gasparovic. Après la décision des juges à La Haye il a posé la question de savoir combien obligent alors les résolutions de l’ONU, concrètement la Résolution 1244 sur le Kosovo-Métochie. Gasparovic a indiqué que la décision de la CIJ avait créé un précédent pour les séparatistes dans d’autres pays aussi.

L’Azerbaïdjan reconnaît l’intégrité territoriale de la Serbie

L’Azerbaïdjan reconnaît l’intégrité territoriale de la Serbie et il continue à respecter cette position, a déclaré le secrétaire du ministère des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan, Elhan Poluhov. Se penchant sur Nagorny Karabach, il a déclaré que les négociations sur le règlement du problème de cette région détachée d’Azerbaïdjan, peuplée généralement d’Arméniens, étaient menées dans le cadre de l’OSCE et que l’Azerbaïdjan poursuivrait ces négociations.

Moratinos: L’avis de la CIJ ne change pas la position de l’Espagne

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a déclaré que la position de Madrid officielle consistant à ne pas reconnaître l’indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Métochie n’avait pas changé après la publication de l’avis de la Cour internationale de Justice. Moratinos a déclaré que l’avis de la CIJ ouvrait une nouvelle phase dans le règlement de la question du Kosovo basée sur le dialogue avec la Serbie, fait savoir la BBC.

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Djelic : L’Afrique soutient les positions de Belgrade sur le Kosovo

Les pays d’Afrique s’opposent à l’indépendance autoproclamée du Kosovo et apportera à la Serbie leur plein soutien, à la session de l’Assemblée générale de l’ONU, a dit le vice-Premier ministre, Bozidar Djelic, à Kampala, en Ouganda, où il mène une haute délégation serbe, à la réunion du Conseil exécutif de l’Union africaine. En indiquant que la délégation de Serbie a eu des rencontres avec les représentants de 28 pays de l’Union africaine, et, de plusieurs Etats en dehors de ce continent, M. Djelic a signalé que 42 sur 53 pays membres de l’UA n’avaient pas reconnu l’indépendance autoproclamée du Kosovo. Ces pays soutiendront Belgrade et l’aideront à faire adopter une résolution au sein de l’Assemblée générale, qui exigerait que le règlement pour le Kosovo soit trouvé par voie de dialogue et de compromis. M. Djelic a dit que cela encourageait la Serbie et apportait un grand soutien à sa politique de principe quant au respect des normes essentiels du droit international.

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De la Vega : L’Espagne ne reconnaîtra pas l’indépendance du Kosovo

L’Espagne continuera à respecter la position selon laquelle elle ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo et elle continuera à s’engager en faveur du dialogue et d’un compromis des deux parties, a déclaré la suppléante du Premier ministre espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega. Après la publication de l’avis de la Cour internationale de Justice selon lequel la déclaration sur l’indépendance du Kosovo ne viole pas le droit international, De la Vega a souligné que son Etat continuerait à respecter la résolution de l’ONU en ce qui concerne les frontières définies après la fin de la guerre en Bosnie-Herzégovine en 1995.

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L’ambassadeur de Chine: Nous soutenons l’intégrité de la Serbie

L’ambassadeur chinois, à Belgrade, Vei Djinhua, a confirmé que, même après l’avis de la CIJ, la Chine continuerait à soutenir et à respecter la souveraineté et l’intégrité de la Serbie. Il a souligné pour Tanjug que l’avis consultatif de la CIJ n’était pas crucial pour les futures entretiens entre Belgrade et Pristina, qui devraient aboutir à un règlement durable. L’ambassadeur Djinhua a mis en vedette, au cours de sa visite au Ministère de l’Energétique, que la Chine estimait la souveraineté et l’intégrité comme la base sur laquelle reposent le droit international, et, l’ordre juridique international.

Frattini : On ne posera pas à la Serbie comme condition de reconnaitre le Kosovo

Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, a déclaré, à Bruxelles, que même après l’avis de la CIJ, la reconnaissance de l’indépendance autoproclamée du Kosovo, ne devait pas être un préalable à l’adhésion à l’UE. Il y a un certain nombre d’Etats de l’UE, qui n’ont pas reconnu cette indépendance, et, sont membres de plein droit de l’Union, a dit M. Frattini à la veille du commencement de la session du Conseil pour les affaires étrangères. A la question de savoir si maintenant, après l’avis de la CIJ sur le Kosovo, les autres membres de l’UE devraient reconnaitre l’acte unilatéral de Pristina, M. Frattini a répondu que cela dépendait des Etats.

Le chef de la diplomatie chypriote, Markos Kiprianu a répété que son pays ne changerait pas sa position sur l’indépendance autoproclamée du Kosovo. Nous estimons que tout ce qui concerne l’intégrité d’un pays doit être résolu par voie négociée. Les chefs de diplomatie des pays membres de l’UE, examinent, à Bruxelles, la situation au Kosovo, après la publication de l’avis de la CIJ. Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Michael Schpindeleger s’est employé, à Bruxelles, à ce que la Commission européenne élabore, en automne, un avis sur la demande d’adhésion à l’UE adressée par la Serbie.

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Dzurinda : Le Kosovo sans reconnaissance de Bratislava

La Slovaquie ne reconnaîtra pas le Kosovo comme Etat indépendant, a déclaré le chef de la diplomatie slovaque, Mikulas Dzurinda, en confirmant une nouvelle fois que Bratislava ne changera pas sa position concernant cette question. Nous ne sentons aucune pression sur nous pour reconnaître le Kosovo comme Etat indépendant. Tous comprennent notre position qui est découlée de notre expérience historique et de notre conviction politique, a déclaré Dzurinda à l’issue de l’entretien avec les diplomates américains et britanniques à Bratislava. Il a rappelé que la Slovaquie avait la même position à l’égard du Kosovo que le Chypre, la Grèce, la Roumanie et l’Espagne. Dzurinda a également indiqué la nécessité que la Serbie s’intègre au plus vite à l’UE, en ajoutant que sans Serbie il est impossible de stabiliser la situation dans les Balkans.

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» Pourquoi le Kosovo n'est pas reconnu unanimement?