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 SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's

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pacificateur
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SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Empty
MessageSujet: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeVen 23 Nov - 2:57

COURRIER INTERNATIONALE

SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's land"


Vladimir Arsenijevic, jeune écrivain serbo-croate, porte un regard désabusé sur les relations entre Serbes et Albanais du temps de la grande Yougoslavie de Tito.

L'ancienne Yougoslavie présentait une grande diversité ethnique et culturelle, hélas abusée tragiquement dans les années 1990, mais elle n'a jamais réussi à devenir un vrai melting-pot. Le pays a été divisé ethniquement et culturellement, tandis que de point de vue économique une hiérarchie dans la richesse des régions s'est établie, à l'image du modèle vertical existant en Europe occidentale. Au sommet de cette échelle, la Slovénie, au nord du pays, constituait la république la plus avancée économiquement. Plus on descendait vers le sud, à savoir la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie, pour rejoindre l'extrême sud, le Monténégro et la Macédoine, tout en "bas" de l'ancienne fédération, les différences devenaient de plus en plus criantes.

"Plus on va vers le sud, plus c'est déplorable" (Sto juznije to tuznije), cet adage populaire définissait bien l'échelle du racisme de mépris, spécifiquement yougoslave, qui a regardé toujours de haut ceux qui étaient situés économiquement et géographiquement à l'échelon inférieur de "nous". Ainsi les Slovènes méprisaient leurs voisins croates, les Croates se moquaient des Serbes, et les Serbes raillaient les Macédoniens et les Monténégrins. Quant aux Bosniaques, qui vivent au centre de la Yougoslavie, ils étaient l'objet de moquerie de tous les autres. Les Albanais, tout en bas de cette échelle, étaient d'avance condamnés au rôle d'"outsiders" (étrangers) absolus.

A vrai dire, on préférait faire l'abstraction des Albanais. Ils vivaient à côté de nous, parfois parmi nous, mais toujours comme des étrangers, car différents linguistiquement et culturellement des autres peuples slaves de la mosaïque yougoslave. Dans l'imaginaire populaire, ils n'existaient que pour jouer le rôle ingrat des pauvres, des bas-fonds, des derniers parmi les derniers.

Tout ce que nous croyions savoir sur les Albanais n'était qu'un ramassis des clichés méprisants et insultants. Si l'on ne les haïssait pas de manière ouverte, c'était qu'on ne les trouvait pas dignes de notre haine. On faisait semblant de les tolérer, avec une arrogance presque coloniale. Notre sentiment de supériorité ne connaissait pas de limites. Entre "eux" et "nous", il n'y a jamais eu de vrai dialogue. Même quand tout allait bien, les Albanais n'étaient pour nous que des gens arriérés, les autres. Bref, nos Oncle Tom.

Cependant, même si le Yougoslave moyen sous Tito faisait comme si les Albanais n'existaient pas, le racisme culturel mou de cette époque paraît avec le recul bien inoffensif comparé à la haine violente à l'égard des "Shiptari" (ou shqiptaria*) qui s'est emparé des Serbes au lendemain de la mort de Tito, et après la première vague "des agitations" au Kosovo au début des années 1980 du dernier siècle. Cette haine s'est encore amplifiée durant la période de la montée des nationalismes dans toutes les républiques yougoslaves, et en particulier sous le régime brutal de Milosevic, lors de l'impitoyable démantèlement de l'ancien Etat commun. Pendant les années 1990, la classe politique et les médias se sont mis à utiliser le terme familier et péjoratif de "Shiptari", qui a remplacé le terme neutre d'"Albanais", pour alimenter notre paranoïa. Car, les Shiptaris étaient présentés comme un peuple dont la seule raison d'être était de nous écraser et de nous anéantir, "nous les Serbes".

La propagande de Milosevic relayée par les médias, qui lui étaient inféodés, a désigné les Albanais comme les principaux ennemis des Serbes, leurs archi-ennemis, sans lesquelles les Serbes perdaient jusqu'à leur existence. Voici quelques morceaux choisis de cette propagande : "Bien décidés à atteindre leur but, l'indépendance du Kosovo, utilisant la ruse et la tricherie, adoptant sans retenue la politique de la terreur pure, les Shiptaris ont contraint les Serbes à quitter leur berceau historique et ont acheté leurs terres. Autrefois moins nombreux que les Serbes et fuyant l'Albanie voisine, ils se sont massivement installés au Kosovo (comme si par miracle, la frontière n'existait pas pour eux). Les Shiptaris se sont multipliés comme des lapins. La peur et le dégoût pour cette virilité et par conséquent pour leur taux de natalité, aussi décriés soient-ils, ont pourtant été cités comme exemple à suivre pour les Serbes, etc."

Décidé d'en finir avec les Shiptaris, une fois pour toutes, notre président a élaboré "un plan fantastique". Dans son royaume, gangrené par la pauvreté, la haine interethnique et l'hyperinflation, il a poussé au harcèlement et à l'humiliation arbitraires des Albanais, en toute impunité, et avec le soutien des médias. Dès lors, les Albanais allaient être licenciés, harcelés, torturés, tués, et leurs maisons pillées et saccagées.

Absout de toute responsabilité, fort du soutien populaire, le président a mis en œuvre son plan pendant des années, minutieusement, portant la violence d'abord au Kosovo, puis sur le territoire de l'ex-Yougoslavie jusqu'à ce que la spirale de la violence ne finisse par la ramener là où tout avait commencé, au Kosovo.

C'est pourtant au Kosovo que le destin de Milosevic allait se jouer, au bout de treize années d'un règne destructeur. Les bombardements de l'OTAN, intervenus fin mars 1999 en Serbie et au Monténégro, les principaux responsables de la décomposition de la Yougoslavie, ont provoqué certes de grandes destructions des infrastructures du pays, et fait de nombreuses victimes civiles. Mais l'intervention de l'OTAN a marqué la fin du pouvoir serbe au Kosovo. Dans le même temps, les rôles d'agresseur et de victime ont été inversés une fois de plus dans la région. Car il s'ensuivit l'exode tragique des Serbes et des Roms. Les vainqueurs, les Albanais, emportés par une soif de vengeance, se sont livrés à leur tour au saccage, enterrant ainsi tout espoir d'une coexistence pacifique entre les citoyens serbes et albanais. Une fois de plus, les victimes ont été presque exclusivement des civils innocents.

Le jeu diabolique auquel s'est livré Milosevic ne pouvait avoir qu'une seule issue. L'épilogue a eu lieu au Tribunal de La Haye. Cependant, le rusé Milosevic réussit à échapper une fois encore à une condamnation méritée par sa mort prématurée, laissant ainsi ouverte la sempiternelle question de la culpabilité et de la responsabilité.

Quant à nous, il nous a laissé en héritage le lourd fardeau de la honte. Qu'on le veuille ou non.

Il y a quelques mois, les médias serbes braquèrent leurs objectifs de longs mois durant sur des fosses communes, d'où l'on extrayait des cadavres des Albanais. L'une des images les plus terribles fut celle d'un camion réfrigéré ayant déchargé ses cadavres de vieillards, de femmes et d'enfants dans le lac de Perucacko, traversé par la Drina. Sur nos écrans, nous avons vu des cadavres qu'on sortait de l'eau. A l'époque, une télévision de Belgrade a interviewé un homme ordinaire qui se baignait avec insouciance dans les eaux de ce joli lac, insensible au fait que des cadavres de civils albanais pourrissants flottaient il y a encore peu à la surface de ses eaux vertes. Quand une journaliste lui demanda si cela le gênait, il a fait non de la tête, le corps encore dégoulinant d'eau. Un sourire innocent aux lèvres, il regarda la caméra et dit sans sourciller : "Pour être franc, je ne crois pas à tout cela !" Puis, défiant la caméra, il replongea dans le lac.

Ce type est fou, me direz-vous. Au contraire, sa réaction est parfaitement compréhensible. Les médias et les politiques ont soumis, depuis dix ans, les citoyens serbes à un intense lavage de cerveau. A force de mensonges continuels, les gens finissent par croire à leurs propres mensonges. Cet homme avait tout simplement acquis cette capacité.

Le déni est désormais l'une des qualités essentielles des Serbes. Une attitude si nouvelle que nous n'avons même pas de mot serbe pour la désigner. Ce déni, cet aveuglement face à la souffrance humaine, cette incapacité à faire preuve de la moindre empathie, montre bien à quel point notre société est dans l'impasse, sept ans après la chute de Milosevic.

La Serbie est aujourd'hui un pays triste, arriéré, xénophobe, méfiant, extrêmement conservateur, désorienté par un nouveau lavage de cerveau opéré par la presse tabloïde. La question du statut du Kosovo est décisive. Quant à notre future relation avec les Albanais du Kosovo, elle revêt une importance capitale. Toutefois, ce ne sont pas les seuls problèmes qui préoccupent à présent la société serbe. Le citoyen serbe est las de la politique, las des guerres, las de la pauvreté et du sentiment de culpabilité. Il est effrayé par le changement et fuit ses responsabilités, il est replié sur lui-même, ne s'intéressant égoïstement qu'à sa propre fortune.

Ses attitudes à l'égard des Albanais n'ont guère changé. Au mépris, à la rancœur et au sentiment de supériorité est juste venue s'ajouter la colère sournoise du perdant, qui s'exprime par des lamentations historicistes, un apitoiement sur soi-même et le sentiment d'avoir été trompé, accompagné de l'idée pseudo-mystique d'être fondamentalement dans ses droits.

La perte inévitable du Kosovo prend des allures apocalyptiques dans certains milieux de la société serbe. Récemment, le centre de Belgrade a été recouvert d'affiches proclamant : "Il n'y a pas de Serbie sans Kosovo".
Toutefois, et malgré les apparences, il est de plus en plus évident que la question des Albanais et du Kosovo joue un rôle de plus en plus marginal dans les préoccupations du citoyen serbe. Quoi qu'il dise, il semble ne plus croire en rien, à l'image de ce nigaud qui se baignait dans le lac. Il est fatigué, apitoyé sur lui-même, même trop égoïste pour haïr comme dans le passé.

Vladimir Arsenijevic

Lien direct: http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=80025
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SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Empty
MessageSujet: Oui mais...   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeVen 23 Nov - 13:38

Comment considérez-vous cet article d'Arsenijevic, cher "pacificateur" ?

Vous semblez cautionner la thèse de l'auteur, ce qui permettrait d'expliquer la présence d'un tel article sur ce forum...

Je suis assez partagé sur son propos, dois-je admettre... bien qu'étant occidental et n'ayant aucune expérience de la vie "serbo-croate"...

Bien sûr, sa description du "racisme anti-sud" ("Sto juznije, to tuznije")dans l'Ex-Yougoslavie présente tout de même un fond de vérité et ne relève pas du pur fantasme, tout comme les exactions de certains Serbes contre les Albanais au Kosovo... mais je m'imaginais que ce forum était d'abord fréquenté par ceux qui avaient conscience de l'injustice à laquelle est confronté le peuple serbe à l'heure actuelle... Force m'est de constater qu'il l'est aussi par ceux qui relayent complaisamment, à l'instar des médias tels que les avait réutilisé Milosevic, les discours pro-albanais massivement adoptés par les Occidentaux.

Pour avoir lu dans un de vos précédents messages que l'Histoire allait à l'encontre de la thèse d'un Kosovo serbe, je ne peux que dire la chose suivante : à l'Histoire, il est possible de faire avouer n'importe quoi... ce n'est qu'une question de point de vue... Derrière la vérité historique indéniable qui "s'impose d'emblée" est dissimulée une attitude qui, à mon humble avis, n'est pas exempte de parti pris. Nos sociétés occidentales sont elles aussi prises d'assaut par la diabolisation systématique du peuple serbe, ce qui n'est qu'un lavage de cerveaux parmi tant d'autres...

La Serbie est peut-être un petit pays triste et arriéré... mais c'est aussi un état très jeune, fraîchement indépendant, qui a besoin de trouver ses marques, bien que la nation serbe soit très ancienne. Les regards exigeants de bon nombre d'observateurs occidentaux, peu ou pas intéressés, peu ou mal informés (ou les deux à la fois...), se tournent vers l'obscurantisme et la crasse de ce petit pays oriental pour con-damner unanimement l'intolérance et le racisme du peuple serbe, confinés qu'ils sont dans leur vision du monde "droit-de-l'hommiste"... Ils voudraient que les nouvelles nations indépendantes d'Europe Centrale et Orientale aient d'emblée le même degré de toléance sociale et d'avancement technologique que leur pays à eux... en occultant avec plus ou moins de gêne le chaos qu'ont été et que sont demeurées pendant des siècles leurs sociétés à eux...

En ce qui concerne l'inénarrable racisme du peuple serbe, n'oublions pas que les Albanais ont pendant de longues années subi l'attraction économique de la Yougoslavie voisine. Ils ont ainsi choisi d'émigrer au Kosovo qui représentait une entité économique plus puissante que l'Albanie du temps de l'Ex-Yougoslavie, et qui leur offrait malgré tout des conditions de vie plus agréable que leur "chez-eux", en Albanie. Chose à laquelle les Serbes ne se sont jamais véritablement opposés (en tout cas très rarement au point de déclencher une guerre ouverte avec les Albanais...), pas plus que le gouvernement titiste ne s'y est opposé (il aurait même eu tendance à l'encourager : son objectif inavoué était de morceler la continuité territoriale et ethnique de la république serbe, avec la création des deux provinces autonomes de Voïvodine et du Kosovo, afin d'éviter que les Serbes qui avaient jadis créé la Première Yougoslavie après la Première Guerre Mondiale sous l'impulsion de la famille royale des Karadjordjevic et avaient ainsi naturellement pris place aux postes-clés, ne puissent pas retrouver une hégémonie susceptible de lui faire ombrage et ne puissent rien faire d'autre que de se plier à ses volontés... c'est ce qui s'appelle Diviser pour Régner...).

Si la propagande anti-albanaise de même que les exactions serbes contre les Albanais au Kosovo laissent un "lourd fadeau" de honte sur les Serbes (tout est relatif...), qu'en devrait-il être alors du fardeau de honte des Albanais, qui tout au long d'une domination ottomane sur le Sud-Est européen qui va durer 5 siècles, se sont vu promettre des avantages économiques par l'envahisseur alors que les Chrétiens essayaient tant bien que mal de faire front, en échange d'une conversion à l'Islam et qui ont ainsi, sous la bienveillance et les encouragements tacites des Turcs, opprimé les poulations chrétiennes du Kosovo, avec les massacres, destructions aveugles, extorsions et autres horreurs dont il n'est pas utile ici de faire l'inventaire ? (là encore, rien de nouveau sous le soleil... rien ne vaut le principe de Diviser pour Régner : si je choisis de collaborer avec l'oppresseur, au moins il ne m'attaquera pas et de cette manière je pourrai retirer mon épingle du jeu... et si en plus, je peux gagner sa confiance en l'aidant à massacrer ceux qui lui résistent, c'est tout bénéf' !...). La honte n'est que là où on veut la voir... question de point de vue. D'ailleurs, de très nombreux Albanais vont ainsi obtenir de prestigieuses positions dans l'armée ottomane... ce qui vaudra à l'Albanais le surnom de "gendarme turc", non seulement en Serbie, mais aussi en Bulgarie, en Roumanie, en Grèce, et c... . La Sublime Porte a même été jusqu'à réserver à ses cadres albanais en retraite un lieu de villégiature privilégié, en plein coeur d'Istamboul, appelé Arnavutköy ("village des Albanais" en turc)...

Je ne vous demanderai pas, cher "pacificateur", d'adhérer sans condition à mes positions, mais je vous saurai gré de considérer que les analyses des uns ou des autres ne peuvent jamais vraiment s'affranchir de leurs partis pris respectifs...

Voilà en tout cas l'Histoire à laquelle je crois Wink ... personnellement cheers ...

Bien à vous...
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MessageSujet: Re: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeSam 24 Nov - 14:47

Vous semblez cautionner la thèse de l'auteur, ce qui permettrait d'expliquer la présence d'un tel article sur ce forum...

J'ai trouvé l'article très intéressant et j'ai trouver important de confronter le point de vu d'un Serbe à d' internautes serbes, et je tines à souligner l'objectivité dont à fait preuve l'auteur.

J'adhère totalement à ses propos.
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Nenad
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MessageSujet: Re: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeMer 28 Nov - 7:32

L'objectivité dont a fait preuve l'auteur ? :

- "Notre société est dans un no man's land",
- "Quant à nous, il nous a laissé en héritage le lourd fardeau de la honte",
- "La Serbie est aujourd'hui un pays triste, arriéré, xénophobe..."

Ce genre de constat relève-t'il vraiment de l'objectivité la plus pure ou au contraire d'une subjectivité d'abord exprimée et vécue sur un plan individuel scratch ?

Seriez-vous également prêt à cautionner ces opinions ? Ce serait en tout cas une belle manière de "pacifier" le débat... cheers

- "Autrefois moins nombreux que les Serbes et fuyant l'Albanie voisine, ils se sont massivement installés au Kosovo (comme si par miracle, la frontière n'existait pas pour eux)".

L'auteur ne s'imaginait sans doute pas si bien dire...

D'après les institutions fédérales de l'ex-Yougoslavie titiste, le Kosovo, province autonome de Serbie, avait pratiquement statut de république, ce qui lui conférait quasiment les mêmes droits institutionnels que la Serbie voisine. La représentation croissante des Albanais dans la région a ainsi facilité l'éviction des Serbes aux postes-clés des services policiers et douaniers du Kosovo. La frontière albano-serbe s'est ainsi retrouvée largement ouverte et l'implantation définitive des Albanais au Kosovo n'a plus rencontré d'obstacle...
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MessageSujet: Re: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeVen 30 Nov - 17:17

En ce qui concerne l'inénarrable racisme du peuple serbe, n'oublions pas que les Albanais ont pendant de longues années subi l'attraction économique de la Yougoslavie voisine. Ils ont ainsi choisi d'émigrer au Kosovo qui représentait une entité économique plus puissante que l'Albanie du temps de l'Ex-Yougoslavie, et qui leur offrait malgré tout des conditions de vie plus agréable que leur "chez-eux", en Albanie.

J'ai quelques doutes sur la théorie d'émigration des Albanais d' Albanie au Kosovo , quand on sait que la frontière albano-yougoslave sous le régime d'Enver HOXHA était totalement fermée du à l'isolement auquel était soumis l'Albanie, il n'y a eu aucune émigration des ALbanais d'ALbanie au Kosovo, ni même dans les pays voisins ( en tout cas massive ). Je n'exclus pas qu' une classe privilégiée albanaise ait pu se rendre en visite au Kosovo.
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pacificateur
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MessageSujet: Re: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeVen 30 Nov - 17:25

mais je vous saurai gré de considérer que les analyses des uns ou des autres ne peuvent jamais vraiment s'affranchir de leurs partis pris respectifs...

Pourtant, de nombreuses personnalités publiques prouvent le contraire.
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MessageSujet: Re: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitimeSam 1 Déc - 18:26

Pourtant, de nombreuses personnalités publiques prouvent le contraire.[/quote]

Certes... encore faut-il savoir de quelles familles politiques ces "nombreuses personnalités publiques" sont issues, si elles ne servent pas les intérêts de quelques autorités ou personnes situées hiérarchiquement au-dessus d'elles et si elles ne subissent aucune contrainte ou pression personnelle avant de prouver quoi que ce soit d'officiel...

Et à qui pensez-vous en particulier ?
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MessageSujet: Re: SERBIE – KOSOVO • "Notre société est dans un no man's   SERBIE – KOSOVO •  "Notre société est dans un no man's Icon_minitime

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